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CHABLIS 1ER CRU MONTMAINS 2006

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2022  

Cépage

100% Chardonnay.

Notes de dégustation

Robe or aux reflets argent.
Nez expressif, exotique et floral avec des notes de pins et de zestes d’agrumes.
Attaque franche et onctueuse, très dense en bouche avec des notes épicées de gingembre et miel.

Accords mets et vins

Excellent avec des poissons comme du saumon (fumé ou en sauce). Parfait également avec les viandes en sauce à la crème. 

Service

14°C

Potentiel de garde

4 à 6 ans après son millésime.

Origine

Sur la rive gauche du Serein, blotti entre les Bois des Lys et des Broques de Biques, les 37 hectares du climat Montmains affleurent un coteau à l’altitude peu élevée. Les raisins à l’origine de cette cuvée proviennent d’une parcelle connue pour son profil marneux et d’une autre cultivée sur un sol plus caillouteux.

"Montmains" regroupe, sous sa bannière de porte-drapeau, lui-même ainsi que les Climats Butteaux et Forêts. Ensemble, ils couvrent environ 118 hectares. Ce Climat tout en longueur est orienté Sud-Est/Nord-Est et bénéficie du soleil des premières heures de la journée.

Dès 1537, plusieurs orthographes sont utilisées pour désigner ce Climat, comme «Montméen» ou «Montmoyen». Montmains désigne simplement le mont qui se trouve à une altitude intermédiaire, entre deux côtes plus élevées.

Vinification et élevage

- rentrée en moût
- débourbage
- contrôle de la température des moûts ramenée à 18°C
- fermentation de 7 jours en cuves acier inoxydable sous contrôle des températures (18 à 20°C) pour conserver un maximum de fruit.
- Fermentation de 20% du moût en fûts à grains fins.
- recherche de la fermentation malolactique «à la cuvée» pour la souplesse
- élevage sur lies pour apporter du gras

Millésime : 2006

L’hiver a été froid, le plus froid depuis 1986. Les vignes pleurent (montée de sève) en avril, et le débourrement apparaît par endroit vers le 16, mais le processus est lent. Le mois de mai est peu ensoleillé avec 20% de pluviométrie en plus: malgré de belles inflorescences, les vignes sont assez pâles. Le retard est cependant rapidement rattrapé en juin avec la montée des températures. Le thermomètre affiche entre 34 et 37°C les 9 et 10 juillet et la vigne est en bon état phytosanitaire, avec des grappes grosses et serrées. La canicule s’installe pour trois semaines, générant un réel stress hydrique qui bloque l’évolution de la vigne. S’en suit le mois d’août le plus froid depuis vingt ans, qui pallie le stress hydrique. De fortes températures la première semaine de septembre précèdent le 16 le ban des vendanges le plus précoce depuis 1976, si l’on omet l’année atypique 2003. Les raisins se goûtent sucrés, peu acides et très dorés. Ils arrivent au pressoir entre le 19 et le 29 septembre, évitant l’apparition de la pourriture due aux fortes précipitations de la fin du mois. La vendange offre un très bel état sanitaire, un pH plus élevé que la moyenne pour Chablis oscillant entre 3,3 et 3,5, avec une acidité plutôt basse et un degré potentiel de 13°. Les rendements sont plus hétérogènes mais atteints en moyenne. Le travail en cave s’attache à exacerber l’expression aromatique. Les fermentations alcooliques sont rapides pour les premiers jus rentrés et plus languissantes pour ceux de la deuxième semaine. Les fermentations malolactiques partielles permettent de conserver fraîcheur et équilibre à ce millésime.