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CHABLIS 1ER CRU VAUCOUPIN 2007

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2022  

Cépage

100% Chardonnay.

Notes de dégustation

Robe or pâle. 
Nez complexe, encore fermentaire, de pierre sèche, zest d’agrume, et parfums de garrigue rappelant le thym, la menthe fraîche, la 
bergamote .
Ample et puissant en bouche, sur des arômes de fruits secs, de zest, d’épices et une finale citronnée. Très persistant.

Accords mets et vins

Idéal sur du saumon au beurre blanc, mais aussi sur un chapon ou une pintade rôtie.

Service

14°C

Potentiel de garde

Très agréable sur sa fraicheur et sa minéralité, ce premier cru exprimera tout son potentiel jusqu'à 4 à 6 ans après son millésime.

Origine

Les 27 hectares du climat Vaucoupin se situent sur la rive droite du Serein et dépendent de la commune de Chichée, sur des coteaux en pente douce.

"Vaucoupin" peut signifier la vallée autrefois en bois, coupée ou défrichée, ou redécoupée (partagée) entre plusieurs propriétaires. Il peut aussi illustrer la vallée où la famille "Copin" possédait des terres.

Surplombant le Serein, les très vieilles vignes de nos parcelles en Vaucoupin sont cultivées sur des sols caillouteux et calcaires. Avec le temps, les ceps traversent des fissures millénaires pour y puiser les nutriments minéraux.

Vinification et élevage

- rentrée en moût et en raisins
- pressurage pneumatique long
- débourbage statique 
- fermentation alcoolique de 10 jours en cuves acier inoxydable sous contrôle des températures (18 à 20°C) ; 
- ensemencement par levures sélectionnées pour départ en fermentation malolactique mi octobre ; 
- fin de la FML mi novembre ;
- élevage sur lies totales de 6 mois minimum, avec remontages fréquents bi-mensuels ;
- mise en bouteille qualitative au mois de mai.

Millésime : 2007

L’hiver a été froid, le plus froid depuis 1986. Les vignes pleurent (montée de sève) en avril, et le débourrement apparaît par endroit vers le 16, mais le processus est lent. Le mois de mai est peu ensoleillé avec 20% de pluviométrie en plus: malgré de belles inflorescences, les vignes sont assez pâles. Le retard est cependant rapidement rattrapé en juin avec la montée des températures. Le thermomètre affiche entre 34 et 37°C les 9 et 10 juillet et la vigne est en bon état phytosanitaire, avec des grappes grosses et serrées. La canicule s’installe pour trois semaines, générant un réel stress hydrique qui bloque l’évolution de la vigne. S’en suit le mois d’août le plus froid depuis vingt ans, qui pallie le stress hydrique. De fortes températures la première semaine de septembre précèdent le 16 le ban des vendanges le plus précoce depuis 1976, si l’on omet l’année atypique 2003. Les raisins se goûtent sucrés, peu acides et très dorés. Ils arrivent au pressoir entre le 19 et le 29 septembre, évitant l’apparition de la pourriture due aux fortes précipitations de la fin du mois. La vendange offre un très bel état sanitaire, un pH plus élevé que la moyenne pour Chablis oscillant entre 3,3 et 3,5, avec une acidité plutôt basse et un degré potentiel de 13°. Les rendements sont plus hétérogènes mais atteints en moyenne. Le travail en cave s’attache à exacerber l’expression aromatique. Les fermentations alcooliques sont rapides pour les premiers jus rentrés et plus languissantes pour ceux de la deuxième semaine. Les fermentations malolactiques partielles permettent de conserver fraîcheur et équilibre à ce millésime.