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CHABLIS GRAND CRU VALMUR 2006

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2021   2022  

Cépage

100% Chardonnay. Rendement de 50 hl/ha.

Notes de dégustation

Robe or vert.
Nez élégant et crémeux, sur des notes florales d’infusion et d’abricot.
Onctueux et généreux en bouche, offrant des arômes rappelant les fruits secs, la datte, et le toast.

Accords mets et vins

Excellent avec des fruits de mer, poissons tels que le saumon ou le turbot. A découvrir également sur des viandes blanches en sauce à la crème

Service

A servir à 12°C

Potentiel de garde

12 ans et plus

Origine

Parmi les sept climats prestigieux, tous établis sur la commune de Chablis, les 11,92 ha de Valmur s’étendent sur une «vallée» au coeur de l’appellation, longeant celle de Vaudésir en haut, mais également Grenouilles et Les Clos.

Ce Climat offre de subtiles variations d’exposition et d’altitude et donne des vins plus variés que ses confrères. La sélection Moreau porte sur 2 ha de vignoble.

Au cœur des grands crus de Chablis, Valmur occupe une légère combe sur un sol marno-calcaire lourd, entre cailloux et fossiles. Le sol est lourd, jonché de petites huîtres fossiles : «Exogyra Virgula».

Les raisins proviennent d’une seule parcelle de vieilles vignes, orientée au soleil couchant et souvent la dernière à être vendangée.

Vinification et élevage

- Récolte manuelle partielle
- Apport immédiat à la cave en contenants de 20 Hl
- Pressurage pneumatique
- Débourbage statique à froid
- Vinification par levures indigènes
- Fermentation à 25 % en fûts de 4 à 5 vins et à 75 % en cuves inox thermorégulées.
- Blocage des fermentations malolactiques pour préserver la fraîcheur
- Elevage sur lies fines jusqu’en juin 2007.

Millésime : 2006

L’hiver a été froid, le plus froid depuis 1986. Les vignes pleurent (montée de sève) en avril, et le débourrement apparaît par endroit vers le 16, mais le processus est lent. Le mois de mai est peu ensoleillé avec 20% de pluviométrie en plus: malgré de belles inflorescences, les vignes sont assez pâles. Le retard est cependant rapidement rattrapé en juin avec la montée des températures. Le thermomètre affiche entre 34 et 37°C les 9 et 10 juillet et la vigne est en bon état phytosanitaire, avec des grappes grosses et serrées. La canicule s’installe pour trois semaines, générant un réel stress hydrique qui bloque l’évolution de la vigne. S’en suit le mois d’août le plus froid depuis vingt ans, qui pallie le stress hydrique. De fortes températures la première semaine de septembre précèdent le 16 le ban des vendanges le plus précoce depuis 1976, si l’on omet l’année atypique 2003. Les raisins se goûtent sucrés, peu acides et très dorés. Ils arrivent au pressoir entre le 19 et le 29 septembre, évitant l’apparition de la pourriture due aux fortes précipitations de la fin du mois. La vendange offre un très bel état sanitaire, un pH plus élevé que la moyenne pour Chablis oscillant entre 3,3 et 3,5, avec une acidité plutôt basse et un degré potentiel de 13°. Les rendements sont plus hétérogènes mais atteints en moyenne. Le travail en cave s’attache à exacerber l’expression aromatique. Les fermentations alcooliques sont rapides pour les premiers jus rentrés et plus languissantes pour ceux de la deuxième semaine. Les fermentations malolactiques partielles permettent de conserver fraîcheur et équilibre à ce millésime